Tivaouane Diacksao
Commune Tivaouane Diackasao
En ce qui concerne Tivaouane Diacksao, le site constituait jadis des terres agricoles de la communauté « Lébou » de Thiaroye Sur Mer. C’est en 1961 que les premiers habitants se sont installés. A l’époque, ceux-là provenaient de HLM Baye Gaindé. C’est ainsi que le premier quartier fut installé sous le nom de Diamaguene. Trois années plus tard, une deuxième vague de peuplement provenant de la localité « Sant Yalla » actuel site du Lycée John F. Kennedy s’installa pour créer le quartier de Diacksao. Au cours de cette même année 1964, les quartiers de Wakhinane, Lamsar et Tivaouane s’installèrent.
Actualité de la commune
Visite de courtoisie
Visite des trois communes soeurs Diamaguene Tivaouane Diacksao et Thiaroye Gare aux populations riveraines en passant par les marchés ,occasion de renouer et de raffermir (...)
Finale football Zone 9
Toutes mes félicitations aux dirigeants de la zone 9 pour l’organisation de cette belle finale de navétane opposant l’ASC ETL et l’ASC DIAMAGUENE dit CAFÉ, (...)
Bébé de l'année 2023
La commune de Tivaouane-Diacksao encore honorée!J’ai été gratifié de la naissance du premier bébé de l’année 2023 au district sanitaire de Diamaguene.Félicitations à la maman (...)
Remise des fournitures scolaires
Remise des fournitures scolaires aux écoles publiques et privées de la commune de Tivaouane-Diacksao ce samedi 28 Novembre 2022 à la salle de délibération de (...)
Partenariat pour la formation des jeunes
aAfin de renforcer la formation des jeunes de ma commune et de stimuler l’éducation par les technologies de l’information d’une façon décisive et efficace , (...)
Être impliqué
L’Objectif est de lever pour le fond de la commune , un minimum de dix(10) millions de francs CFA à partir d’une assiette de cent mille (100.000) volontaires qui s’engagent à participer, chacun, à hauteur de 50 000 francs CFA (ou plus).
Ces contributions permettront a la mairie de soutenir les populations dans leurs activités génératrices de revenus et de promouvoir ainsi l’auto entrepreneuriat.
BUREAU MUNICIPAL
MR. MOUSSA FALL
Mr Mor GUEYE
Mme Léna Mbengue
Mr Abdou Aziz Diagne
Mme Faty Boubou Sall
Mr Maciré Touré
N° | Prenoms – Noms |
1. | MAKADY SAGNA |
2. | FALOU DIOP |
3. | SALAMATA FALL |
4. | TIDIANE CISSOKHO |
5. | SOKHENA LEYE |
6. | ABDOULAYE DIAGNE |
7. | MAMADOU WADE |
8. | MAME MAGUETTE NIASSY |
9. | SAMBA DIAW |
10. | MOUHAMADOU A. DIENG |
11. | IBRAHIMA DIAW |
12. | YAYA SANE |
13. | BINTOU GAYE |
14. |
GASTON GOMIS |
N° | PRENOMS – NOMS |
1. | Ibrahima DIAW |
2. | Fatou Binetou Ba |
3. | MAMADOU DIALLO (Ringo) |
4. | Sokhena Leye |
5. | Abdoulaye Diagne |
6. | Mamadou Wade |
7. | Mame Maguette Niassy |
8. | Samba Diaw |
9. | Mouhamadou Lamine Dieng |
10. | Yaya Sane |
11. | Bintou Gaye |
12. | Gaston Gomis |
N° | PRENOMS – NOMS |
1. | ABDOULAYE DIAGNE |
2. | CHEIKH DIAKHOUMPA |
3. | MOUHAMADOU MOCTAR DIOP |
4. | MOR GUEYE |
5. | BACARY SADIO |
6. | FATI BOUBOU SALL |
7. | MAREME CISSE |
8. | FATOU BINTOU BA |
9. | OUMY TOURE |
10. | LENA MBENGUE |
11. | MACIRE TOURE |
12. | MOUHAMADOU AL AMINE DIENG |
13. | SIDY NDIAYE |
14. | EL HADJI MAMADOU LEYE |
15. | MOUHAMADOU MOUCTAR DIOP |
16. | SALAMTA FALL |
17. | MOUHAMED SY |
18. | GASTON GOMIS |
19. | BABACAR MANGA |
20. | MAMADOU WADE |
21. | ELHADJI MALICK SOW |
N° | PRENOMS – NOMS |
1. | Mareme Cire Koulibaly |
2. | Ndagou Ndir |
3. | Mame Maguette Niassy |
4. | Fati Boubou Sall |
5. | Lena Mbengue |
6. | Aida Diedhiou |
7. | Diye Sissoko |
8. | Makady Sagna |
9. | Ndagou Ndir |
10. | Clarice Diandy |
11. | Rokhayatou Mbaye |
12. | Khady Diop |
13. | Sokhena Leye |
14. | Maymouna Diallo |
15. | Mame Maguette Niassy |
N° | PRENOMS – NOMS |
1. | CHEIKH DIAKHOUMPA |
2. | MAREMA THIOUNE |
3. | CHEIKH DIAKHOUMPA |
4. | MAREMA THIOUNE |
N° | PRENOMS – NOMS |
1. | TAHIR FALL |
2. | EL HADJI MOUHAMADOU LEYE |
3. | SALAMATA FALL |
4. | ROKHAYATOU MBAYE |
5. | MOUHAMED SY |
6. | BOUBACAR FALL |
N° | PRENOMS – NOMS |
1. | OUMY TOURE |
2. | ELHADJI MALICK SOW |
3. | MACIRE TOURE |
4. | MOR GUEYE |
5. | MAMADOU DIALLO (Ringo) |
6. | IBRAHIMA DIAO |
N° | PRENOMS – NOMS |
1. | Mounirou Diop |
2. | Sidy Ndiaye |
3. | Mamadou Wade |
4. | Bintou Gaye |
5. | Ndeye Binta Sane |
6. | Cheikh Sago Dieye |
7. | Manatou Ndiaye |
N° | PRENOMS – NOMS |
1. | Abdoul Aziz Diagne |
2. | Yaya Sane |
3. | Mamadou Diop |
4. | Elhadji Malick Sow |
5. | Falou Diop |
6. | Bacary Sadio |
7. | Samba Diaw |
8. | Salamata Fall |
9. | Mounirou Diop |
10. | Dame Sakho |
11. | Ndeye Binta Sane |
12. | Yaya Sane |
13. | Rokhayatou Mbaye |
14. | Boubacar Fall |
N° | PRENOMS – NOMS |
1 | ALIOUNE DIAW |
2 | MAREMA THIOUNE |
3 | DIYE SISSOKO |
4 | AIDA DIEDHIOU |
5 | MAKADY SAGNA |
6 | MAME MAGUETTE NIASSY |
7 | AMY FALL |
8 | ELHADJI IBRAHIMA LEYE |
9 | MOR GUEYE |
N° | PRENOMS – NOMS |
1 | FALOU DIOP |
2 | BACARY SADIO |
3 | EL HADJI MAMADOU LEYE |
4 | TIDIANE CISSOKHO |
5 | YIBRA GUEYE |
6 | ABDOUL AZIZ DIAGNE |
7 | YAYA SANE |
N° | PRENOMS – NOMS |
1 | YIBRA GUEYE |
2 | MOUHAMADOU MOCTAR DIOP |
3 | AMINATA SYLLA |
4 | ELHADJI MALICK SOW |
5 | MOUNIROU DIOP |
Nos Partenaires !
Le peuplement de l’espace communal s’est effectué à l’image de celui de toute la banlieue de Pikine et de Guédiawaye. En effet, aux lendemains des indépendances, la capitale dakaroise faisait face à des problèmes d’urbanisme récurrents, conséquences du surpeuplement des bidonvilles qui se formaient jadis à la périphérie du plateau. Ainsi, le gouvernement entreprit des initiatives visant à déplacer les populations. C’est dans ce sillage que se forma ce qui est devenue aujourd’hui la banlieue de Dakar.
En ce qui concerne Tivaouane Diacksao, le site constituait jadis des terres agricoles de la communauté « Lébou » de Thiaroye Sur Mer. C’est en 1961 que les premiers habitants se sont installés. A l’époque, ceux-là provenaient de HLM Baye Gaindé. C’est ainsi que le premier quartier fut installé sous le nom de Diamaguene. Trois années plus tard, une deuxième vague de peuplement provenant de la localité « Sant Yalla » actuel site du Lycée John F. Kennedy s’installa pour créer le quartier de Diacksao. Au cours de cette même année 1964, les quartiers de Wakhinane, Lamsar et Tivaouane s’installèrent. Au début des années 1970, l’on assista à l’éclosion des quartiers traditionnels, donnant naissance à Diamaguene 1, Diamaguene 2, Cité Nallah, Lamsar 3, Wakhinane 1, Wakhinane 2, etc. Par ailleurs, le peuplement de la commune a été fortement influencé par l’exode rural. Tivaouane Diacksao a été également le principal site d’accueil des populations venant du reste du pays.
Source : PUD Pikine et Guédiawaye, 2014
Le graphique montre que plus des 3/4 de la population est scolarisé dont les 15% en langue arabe. Pour ce qui est de la fréquentation de l’école « française », 30% de la population ont un niveau primaire, contre 25% des habitants ayant fait des études secondaires. Aussi, 10% d’entre eux ont-ils poussé leurs études jusqu’au cycle supérieur. Par contre, le taux d’analphabétisme atteint le seuil de 21%. Ce qui sans doute, combiné à d’autres insuffisances en termes d’infrastructures éducatives notamment, peut annihiler l’éclosion du potentiel humain de la localité.
En ce qui concerne l’éducation, Tivaouane Diacksao dispose d’une offre éducative assez diversifiée. L’offre publique est essentiellement composée de trois écoles élémentaires et d’un CEM. En appui, l’existence de structures privées contribue à la satisfaction des besoins des populations. Parallèlement, les écoles franco-arabes et autres écoles coraniques foisonnent.
Pour le secteur public, les trois écoles élémentaires publiques accueillent 3067 élèves dans 44 classes. Le ratio moyen élève / tables bancs s’élève à 3,3 points. Au niveau du CEM, la situation est plus criarde. Le nombre d’élèves par classe est de 110 alors qu’une table est pourvue pour 3,7 apprenants. Ce qui en dit long sur la situation délétère de ce secteur qui se manifeste par l’existence de classes à double flux et témoigne ainsi de l’ampleur des écarts à corriger.
FORCES | FAIBLESSES |
Diversité de l’offre éducative (Franco Arabe, Ecole Communautaire, Daara) | Inexistence de lycée |
3 écoles élémentaires publiques | Abandon scolaire / Déperditions scolaires |
3 écoles (élémentaires) privées | Inexistence de cases des tous petits/ classes préscolaires dans le public |
3 écoles privées franco-arabe | Manque de bulletins de naissance pour certains élèves |
3 écoles privées maternelles | Manque d’espaces d’étude dans certains quartiers (Lamsar, Tivaouane) |
1 collège d’Enseignement moyen public | Effectifs pléthoriques dans les écoles |
1 collège franco-arabe privé | Insuffisance de salles de classes dans les écoles publiques |
8 écoles coraniques | Etat défectueux de l’électrification dans les écoles élémentaires (Alioune GAYE) |
Existence d’OCB intervenant en faveur de l’éducation (Jam Street, Promopop, Delta, Association Sénégalaise pour un Avenir meilleur, …) | Absence de cantines scolaires dans toutes les 3 écoles élémentaires publiques |
Disponibilité de ressources humaines en alphabétisation | Inexistence de bibliothèque dans les écoles (1 à Mbaye Diouf mais pas équipée) |
Disponibilité de ressources humaines pour la formation professionnelle | Non prise en charge des factures d’électricité des écoles par la mairie |
Absence de salle informatique au niveau du collège et des écoles élémentaires | |
CPRS peu fonctionnel | |
Offre en alphabétisation inexistante | |
Offre de formation professionnelle inexistante | |
Insuffisance de fournitures et matériels didactiques | |
OPPORTUNITES | MENACES |
Existence d’OCB intervenant en faveur de l’éducation Jam Street (Organisation de cours du soir et de cours de vacances) | Abandon scolaire pour faute de manque de bulletins de naissance |
Modernisation des daaras | Taux d’abandon scolaire assez élevé |
Investissement en cours de l’APIX pour la construction de salles à l’école primaire et au CEM de Diamaguene | Déficit de salles de classes au niveau du CEM |
Généralisation de manuels et fournitures matériel et didactiques aux écoles | Insuffisance d’espaces pour de nouvelles infrastructures |
Création d’une case des tout-petits à Tivaouane Diacksao | Présence de salles de jeux (pari-foot) |
Création d’une école élémentaire à Lamsar | Forte demande de scolarisation |
Création d’un deuxième CEM à Tivaouane Diacksao | |
Création d’un centre de formation polyvalent à Tivaouane Diacksao | |
Facilitation de l’installation d’un Centre de couture |
FORCES | FAIBLESSES |
Présence de 2 Mutuelles de santé | Répartition géographique inégale des infrastructures (Diacksao2 Tivaouane, et Médina Marène enclavés) |
Existence de 2 Postes de santé (+maternité) | Difficultés d’accès aux services sociaux (présence du pont)/Manque d’infrastructures sanitaires à Diacsao2 et Médina Marène Tivaoune, zone enclavée |
Présence de Badjénu Gokh et relais communautaires | Insuffisance d’équipements dans les Poste de Santé |
Existence d’un cabinet de soins privé et de 4 officines | Insuffisance de personnels dans les postes de sante |
Présence de la médecine traditionnelle | Taux d’adhésion aux mutuelles de santé faible |
CMU | Manque de suivi de la CMU dans les postes de santé (0 à 5 ans) |
Sensibilisation / Communication en faveur de l’adhésion aux Mutuelles de Santé | Insuffisance de la motivation des agents communautaires |
absence de moyens logistiques pour l’évacuation des malades | |
Vétusté du plateau technique | |
Etroitesse des locaux | |
Absence d’une politique sanitaire pour les personnes du 3ème âge | |
Insuffisance des subventions des mutuelles de santé | |
OPPORTUNITES | MENACES |
Existence d’espace (zone Tivaouane Lamsar) pour abriter un PS (pas encore disponible-Thiaroye Gare) | Présence de l’Autoroute à péage |
Projet de réfection de la maternité (BCI 2017) | Insécurité |
Présence de l’hôpital de Pikine | Risques d’inondations au niveau du Poste de santé de Diamaguene |
Présence du centre de santé de Sicap Mbao |
FORCES |
FAIBLESSES |
Existence de 9 ASC | Inexistence de maison des jeunes |
Présence de sportifs (lutteurs, footballeurs, etc.) | Subvention aux ASC insuffisante |
Existence de terrains de jeu (Diacksao 2) | Insuffisance d’infrastructures sportives |
Subvention de la mairie aux ASC | Manque de terrain de jeu et espaces de loisirs |
Associations de jeunes dynamiques | Commission jeunesse du Conseil Municipal peu dynamique |
Forte population jeune | Construction et aménagement de la salle des fêtes inachevés |
Existence d’une salle des fêtes (mairie) | Déséquilibres des subventions (ASC, Dahiras, OCB) |
Présence d’acteurs culturels (musiciens, stylistes, danseurs) | Inexistence de bibliothèque |
Existence de troupes théâtrales | Inexistence de centre culturel |
Organisation de manifestations culturelles (diolas à Tivaouane) | |
OPPORTUNITES | MENACES |
Existence de site pour centre polyvalent (Diam2, près de la grande mosquée) | Manque d’informations des jeunes sur les opportunités |
Présence du PAPEJ et FONGIP | Manque de dynamisme des ASC |
Existence de site pour espace jeunes à Tivaoune Lamsar | |
Existence d’espace pour terrain multifonctionnel | |
Organisation des acteurs culturels |
La commune de Tivaouane Diacksao compte une jeunesse dynamique et engagée dans la vie sociale et associative malgré leurs maigres moyens. Les jeunes s’adonnent à plusieurs activités dont les principales sont le football, le théâtre, la lutte et la musique. Une forte présence de sportifs et d’acteurs socioculturels est notée, ce qui constitue un potentiel non négligeable. Le football et les activités culturelles occupent une place importante avec la présence de neuf (09) ASC réparties dans les quinze (15) quartiers que compte la commune. Le dynamisme organisationnel contribue à la solidarité, à l’entraide chez les jeunes malgré les difficultés auxquelles ils sont confrontés au quotidien.
Le problème commun à toutes les associations est le manque de moyens financiers. Avec une faible subvention de la Mairie, les jeunes organisent des activités lucratives pour rassembler des fonds. Mais ils sont confrontés à une nette insuffisance des infrastructures sportives et socioculturelles malgré l’existence d’une salle de fête à la mairie et d’un terrain de jeu à Diacksao 2. L’absence de maison des jeunes, de centre culturel et de bibliothèque contribue à la limitation de l’activité des organisations de jeunes. A long terme, cette situation aura un impact négatif sur le dynamisme des associations et peut constituer un blocage dans l’épanouissement de la jeunesse.
Pourtant, la commune présente certaines opportunités dont l’exploitation constituera un énorme pas en avant pour les jeunes et leurs loisirs. A Diamaguene 2, il existe un site pour un centre polyvalent qui n’est pas encore aménagé, un espace suffisant pour abriter un terrain multifonctionnel. Et plus important encore, une jeunesse consciente et engagée pour participer activement à la vie sociale et culturelle de sa commune y demeure.
FORCES |
FAIBLESSES |
Existence de 3 bassins de rétention | Insuffisance du réseau d’assainissement, |
Existence de canalisation d’évacuation des eaux pluviales, Diacksao1 | Absence de canaux secondaires d’évacuation pluviale
Insuffisance des égouts |
Existence d’un plan de restructuration de l’APIX | Inaccessibilité de certaines zones pour le ramassage des ordures Wakhinane 1,2, et 3 |
Existence d’1 Hydro cureur (camion de pompage) (6 m3) | Existence de dépôts sauvages d’ordures |
Ramassage régulier des ordures ménagères | insécurité |
Existence d’un plan communal d’hygiène et d’assainissement 2014-2019 | Prolifération de moustiques à cause du canal à Médina Marène et des dépotoirs sauvages (risques de maladies |
Inondations fréquentes | |
Problèmes d’inondation causés par l’autoroute à péage à Wakhinane 2 et Médina Marène | |
Absence d’initiatives de reboisement | |
OPPORTUNITES | MENACES |
Augmenter le réseau de canalisation existante pour les eaux usées des ménages | Transformation des bassins en dépotoirs (lieu de pêche des enfants) zone Tivaouane Lamsar |
Programme d’Investissement (PIS) Pikine Irrégulier Sud de l’APIX (Travaux de canalisation Wakhinane 123) | Vétusté du camion de vidange |
Présence d’initiatives citoyennes intervenant (JAM STREET, Promopop, ARC) | Destruction du couvert végétal |
Mise en œuvre du plan d’hygiène et d’assainissement |
Tivaouane Diacksao fait partie des espaces urbains de Dakar dont la qualité de l’environnement laisse à désirer. La végétation n’y est pas importante avec l’absence d’espaces verts. Cette situation se conjugue avec l’inaccessibilité de certaines zones pour le ramassage quotidien des ordures ménagères, un réseau d’assainissement défectueux et donc des inondations en période hivernale. L’image ci-dessous reflète le désarroi des populations devant ce lancinant problème que posent les inondations.
Photo 5 : Ruelles de Tivaouane Diacksao en période d’hivernage ;
Source : Proposition technique pour l’assainissement hydraulique du territoire, 2015.
La présence de 03 bassins de rétention constitue une alternative pour l’évacuation des eaux pluviales mais ils présentent certains inconvénients pour la population riveraine. Les bassins ne répondent pas aux exigences réglementaires, ne bénéficient d’aucun traitement et présentent ainsi d’énormes risques comme des noyades, la prolifération des moustiques et surtout des maladies du péril fécal chez les enfants qui y ont un accès facile. Le bien-être des populations se heurte à un cadre de vie peu agréable dans presque tous les quartiers où la présence de dépôts sauvages est notée. Les bassins deviennent progressivement des dépotoirs d’ordures particulièrement dans la zone de Tivaouane Lamsar ou à Médina Marène, un danger potentiel non négligeable sur la santé des populations riveraines.
Pour un environnement plus sain et un cadre de vie agréable, l’heure est à l’exploitation de toutes les opportunités d’autant plus que la commune bénéficie d’un Plan d’Investissement de l’APIX, dans le sillage du règlement définitif des problèmes d’inondations. Il est également plus que nécessaire de mettre en œuvre le Plan d’Engagement Communal d’Appui à l’Hygiène et l’Assainissement 2014-2019 déjà élaboré. Parallèlement, les initiatives citoyennes doivent être accompagnées et soutenues sur le plan matériel, technique et financier pour que leur contribution soit plus efficace.
En sus, une grande opportunité s’offre à la commune, grâce à l’appui de la coopération décentralisée. En effet, Tivaouane Diacksao a disposé d’un document de projet intégré qui ambitionne de la doter d’infrastructures ultramodernes en matière d’assainissement et de réseau routier. Ce projet à hauteur de (24) milliards de FCFA dans un premier temps, devra être financé par des partenaires italiens. Cependant, sa mise en œuvre resterait retardée par des lourdeurs administratives du côté du Ministère de l’Economie et des Finances. Entre temps, le Plan d’Investissement de l’APIX a pris en compte une bonne partie des travaux prévus notamment ceux concernant le drainage des eaux pluviales. Malgré cela, ce projet reste toujours d’actualité ; il s’agira plutôt de revoir à la baisse le budget initial et de se concentrer sur les volets : voierie, éclairage publique, eaux usées.
D’une manière générale, la prise en charge des besoins de la population en matière d’hygiène et d’Assainissement passera par la concrétisation de toutes ces ambitions.
FORCES |
FAIBLESSES |
Espaces disponibles à Diacksao 2, Médina Maréne, Diacksao Walo, Diamaguene 1 ; | Existence de plus de 44 maisons abandonnées ; |
Quartiers bien lotis avec des accès pour la population zone de Diacksao1 ; | Existence de plus de 36 maisons délabrées ; |
Existence d’une coopérative d’habitat Diacksao 1 et 2 ; | Non-respect des normes dans la construction des bâtiments ; |
Existence d’un rapport sur les maisons abandonnées ; | Zones non loties Wakhinane 2, 3,4 ; |
Existence d’un plan de restructuration de l’APIX | Insuffisance de l’éclairage public ; |
Occupation anarchique des rues ; | |
Absence d’espaces verts et de places publiques ; | |
Routes défectueuses (pénétrante de Diacksao) ; | |
Absence de poste de police ; | |
Recrudescence de l’insécurité ; | |
Insuffisance d’espaces de la CL | |
OPPORTUNITES | MENACES |
Existence de « poches » d’espaces ; | Régler les litiges fonciers ; |
Lutte contre l’insécurité ; | Promiscuité des habitations ; |
Destruction des bâtiments menacés de ruine ; | Litiges fonciers à Diamaguene ; |
Création d’espaces verts ; | Incivisme des populations |
Suppression des occupations anarchiques ; | |
Aménagement d’accès aux quartiers à Tivaouane ; | |
Régularisation des titres fonciers ; | |
Pavage des ruelles ; | |
Existence de site pour l’aménagement de rues secondaires ; | |
Récupération des parcelles abandonnées ; | |
Exploitation durable et rationnelle des espaces et des poches laissées par l’APIX |
L’urbanisme, l’habitat et le cadre de vie demeurent sans doute les principaux défis de la gestion locale à Tivaouane Diacksao, tellement les enjeux sont colossaux. A la suite des inondations récurrentes durant cette dernière décennie, beaucoup de concessions ont été abandonnées. Un rapport avait été produit par la municipalité et avait recensé plus de 44 maisons abandonnées et 24 sites de dépôts sauvages. En plus de ternir le cadre de vie, ils sont pour la plus part fréquentés par des brigands. Ce qui favorise le développement de l’insécurité de plus en plus inquiétante pour les populations. Même si un remarquable travail de recensement a été réalisé dans ce sens, des suites devront être données à cela tendant à assainir le milieu. Par ailleurs, l’occupation anarchique des rues vient flétrir davantage le décor malgré l’étroitesse de l’espace communal.
Ce tableau assez sombre de l’habitat et du cadre de vie est exacerbé par des menaces dont la plus importante demeure l’insuffisance d’espaces fonciers qui freine toute volonté de nouvelles créations d’infrastructures sociales. Cependant, la récupération des sites libérés par l’APIX, des parcelles abandonnées ainsi que les espaces publics occupés seront une aubaine pour la commune. Au cas échéant, vue la convoitise que cela suscite auprès des populations et de la municipalité, il siéra de mettre en place un cadre de concertation inclusif et participatif afin de définir la reconversion de ces périmètres en espaces publics. En outre, la restructuration du camp de Thiaroye viendra à point nommé, dans une perspective de récupération des périmètres avoisinants la limite Nord de la commune. Néanmoins, le Plan d’Urbanisme de Détails de Pikine réalisé en 2014 prévoyait d’y installer : un lycée, une grande mosquée, un hôpital, un centre de sapeurs-pompiers, une gendarmerie, un marché de 7hectares, un centre de santé, un terrain de sports, un stade omnisports, une église, un bureau SDE, un CEM, un bureau SENELEC, une école élémentaire, un dépôt de bus, la Préfecture de Pikine, une maison de la femme, un centre socio-culturel, le centre des services fiscaux de Pikine, la mairie de ville, le service départemental de l’urbanisme, l’arène de lutte et une réserve d’équipements publics de 9.02 hectares. Il s’agira à ce niveau de penser à entretenir des relations d’intercommunalité avec la ville de Pikine afin d’entrevoir ces opportunités. Cependant, pour bénéficier de cette éventuelle disponibilité foncière, Tivaoune Diacksao devra insister hardiment auprès des autorités, ceci faisant l’objet d’une plus grande convoitise.
En outre, au plan interne, des actions seront opportunes à entreprendre pour l’acquisition par la Mairie de parcelles abandonnées. Dans cette optique, des transactions financières seront nécessaires avec les propriétaires de ces maisons inhabitées, pourvu que la Collectivité Locale puisse disposer d’espaces fonciers pour bâtir des infrastructures ou équipements sociaux.
Globalement, les diagnostics technique et communautaire auront permis de réaliser un état des lieux multisectoriel de la communauté. Nonobstant, cette phase a aussi porté sur l’analyse des dynamiques organisationnelle et institutionnelle mises en place pour la gestion des affaires locales.